Spectacles

Pour la rue, pour la scène, pour espaces non-dédiés

SEMBLABLES

Pièce pour un danseur, un dessinateur,
un musicien et un comédien

Sur le plateau et sur la toile, entre danse et dessin, en musique et en mots, quatre hommes occupent l’espace. Entre la danse et la chute. Entre le dessin et la rature. Entre la musique et le bruit. Ils s’admirent, s’envient, se comparent. Se font la guerre, s’ignorent, s’entraident. C’est comme un jeu. Ils ont le bon rôle et s’y accrochent pour exister.

Ils reproduisent et tournent en boucle. Pour se rassurer, entre semblables, au détriment du reste.
Au détriment d’eux-mêmes.


C’est un peu doux, un peu âpre. Un de ces moments d’équilibre fébrile où tout peut dérailler.
C’est un peu drôle, un peu grave. Tout dépend de quel côté on est. De quel côté on regarde.


Intime et explosif, Semblables se questionne sur la capacité des hommes à se penser avec humilité,au-delà de leurs costumes de patriarches habitués à dominer le monde.

OMEO RANO
Solo pour un danseur en recherche d’eau

Ça pourrait se passer presque n’importe où, sur une terre sèche et aride. Un homme a marché, longtemps. Le pots vident s’entrechoquent dans sa besace.
Il choisit un lieu. Il attend.
Il lève les yeux, se balance, joue et prie. Il s’impatiente, se crispe, tangue. Il reprend sa marche, danse, s’agite, rie, pleure et vacille. Puis attend encore.
Jusqu’au grondement sourd du ciel qui annonce enfin la délivrance

Entre sécheresses et inondations, Omeo Rano vient questionner les attentes d’un homme au cœur d’une problématique complexe, l’accès à l’eau, que le dérèglement climatique vient aujourd’hui accentuer encore un peu plus

Willy Razaminjary, danseur et chorégraphe franco malgache, déploie toute l’étendue de son immense vocabulaire dansé, empruntant avec aisance à la danse contemporaine, aux danses urbaines et à la danse traditionnelle malgache.

INSTABLES

Fébriles, les corps s’étonnent de l'équilibre précaire qui les tient debout.

Ils avancent malgré eux, s’activent et s’agitent dans leurs étroites zones de confort.

Comme si tout allait bien.

Pourtant déjà le sol vacille et se dérobe sous ces courses qui se croisent et se frôlent.

Jusqu’à l’impact.

A cet endroit, à cet instant, l’espace devient publique. Et inversement.

Désormais il faudra construire ensemble. S'affranchir des limites, partager les espaces et lutter avec rage pour enfin exister. La rencontre sera fragile, bancale, mais sans aucun doute sublime.

L’issue sera collective ou ne sera pas.


Dans un système où l'individualisme feutré est devenu la norme, Instables questionne notre capacité à entrer en Luttes, malgré nos fêlures, en invoquant ce qu'il nous reste de folie, de révolte et de joie. Pour espaces non-dédiés.

[En cours de création]